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Jacques Frémont, le président de la Commission des droits de la personne du Québec

“Ne confiez jamais de pouvoir de censure et de répression à une commission des droits. Jamais. Sous aucun prétexte. Vous le regretteriez.”

Le gouvernement libéral a présenté le projet de loi 59, «visant les discours haineux et à accroître les mesures de protection des personnes».

Jacques Frémont, le président de la Commission des droits de la personne du Québec chargée d’appliquer la loi, a expliqué :«Il y a une recommandation de l’Assemblée générale des Nations unies, du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, qui va exactement dans le même sens.”

Le berger Frémont n’a évidemment pas précisé que, parmi les membres du Haut Commissariat, on trouve l’Arabie Saoudite, l’Algérie, le Koweit et autres pays spécialistes du “vivre ensemble”. 

On peut lire sur le site du journaliste Mario Roy ce rappel utile :

” (…) Ne confiez jamais de pouvoir de censure et de répression à une commission des droits. Jamais. Sous aucun prétexte. Vous le regretteriez.

Ainsi, saviez-vous que la plus importante cause de toute l’histoire du pays en matière de liberté d’expression, une cause qui a englouti des centaines de milliers de dollars et duré des années, est passée totalement inaperçue au Québec? Sauf erreur, nous sommes deux journalistes à en avoir alors traité dans un grand média d’ici, Lise Ravary (que je salue) et moi. Soyons humbles: nous n’avons guère réussi àsensibiliser l’opinion citoyenne, comme on dit chez les belles âmes.

Pour faire une histoire courte, voici.

En 2008, sollicitées par des militants islamiques, trois commissions des droits (trois! Canada, Ontario et C.-B.) ont accusé d’ “islamophobie” le magazine MacLean’s et l’auteur et journaliste Mark Steyn. Or, l’article de Steyn (un extrait de son livre America Alone) était essentiellement fondé sur la démographie, sur des chiffres, était critique et un peu emporté mais en aucune façon haineux *. Vous pouvez le lire ici. Les trois commissions ont perdu (notamment par défaut  de procédure), non sans que MacLean’s et les contribuables (Les Commissions fournissent les avocats aux plaignants) flambent une fortune **.

……………..

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Qui nourrit les préjugés ?
par Margaret Wente, du Globe and Mail

« La réputation des musulmans canadiens est malheureusement entachée par la minorité la plus vociférante d’entre eux – comme ces joyeux lurons du Canadian Council on American-Islamic Relations (CAIR-CAN) qui ont été tellement offensés qu’un économiste écrive « mollah ou sheik » qu’ils ont exigé qu’il s’excuse et qu’il suive des cours de « sensibilisation culturelle » (et ils ont obtenu ce qu’ils voulaient).

Pour ces assoiffés de griefs, la moindre insulte devient un crime haineux. Le CIC nous fournit un autre exemple avec la plainte déposée contre le magazine Maclean’s. Le CIC est enragé que le magazine ait publié un extrait du livre The Future Belongs to Islam par Mark Steyn. Selon l’avocat du CIC, l’article « offre une représentation fausse des musulmans canadiens, de leur communauté, de leur religion et de leurs valeurs ». L’un des plaignants a dit « Je me suis senti personnellement offensé ».

« Mark Steyn, un journaliste publié régulièrement par Macleans, a probablement offensé 99% de ses lecteurs à un moment ou à un autre. C’est son style ! L’article incriminé est du Steyn tout craché : provocant, haut en couleurs et grossièrement exagéré. Steyn argumente que l’occident connaît un déclin démographique et culturel, alors que la population islamique connaît un boom démographique et affirme énergiquement sa culture. Il ne dit pas un mot sur les musulmans canadiens. »

(Quelques mois plus tard, le fameux Article 13 qui permettait de telles inepties était, dans un éclair de bon sens, aboli par le Parlement canadien.)

(…)

En 2008 aussi, La Commission canadienne des droits de la personne, l’une de celles qui accablaient Steyn, rejetait sans formalité une plainte portée contre un imam montréalais. Celui-ci signait sur le web un long texte exposant sa vision des «mécréants». L’imam Abou Hammaad Sulaiman Dameus al-Hayiti (ça ne s’invente pas) y estimait, au sujet des gais et lesbiennes, qu’il faut qu’Allah «les maudisse et les anéantisse dans cette vie et dans l’autre». Il y en avait aussi des vertes et des pas mûres sur les juifs, sur les femmes occidentales et même sur les enfants occidentaux!

Or, la police canadienne des droits n’y a rien trouvé à redire. Pas de haine aucune chez l’imam Abou Hammaad Sulaiman Dameus al-Hayiti.