«Du point de vue de Sébastien Proulx, devrait-on désormais considérer que chacune de nos conversations, quelle qu’elle soit, est désormais potentiellement sous surveillance étatique?»

Le Journal de Montréal

Sébastien Proulx se demandait pourquoi on devrait se contenter de traquer les propos litigieux sur la scène publique. Ne faudrait-il pas aussi surveiller les conversations privées, susceptibles d’entrer en contradiction avec le projet de loi ou son esprit? Je le cite : « Mais par contre, il y a aussi dans des conversations privées, dans des conversations qui ne devraient pas se retrouver sur la place publique, des choses un peu plus insidieuses (…) Pourquoi [bannir] seulement l’expression sur la place publique alors que dans les faits, si on a été en mesure de voir passer des conversations qui ne devraient pas se trouver sur la place publique, mais qui a (sic) la même intention que celle qu’on veut exclure? Pourquoi vouloir le définir plus restrictivement, dans le fond, que ça devrait l’être? ».

sebastien proulx