“En réalité, peu de députés touchent le salaire de base. Ils ont presque tous une fiole: un poste, une commission, une présidence qui leur rapporte de 12 000 $ à 30 000 $ de plus.”

Le député, mal payé?, une chronique de l’abrasive Myriam Ségal du Journal de Montréal

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Les allocations de transition n’ont de sens que pour un député battu: on ne veut plus de lui, on lui laisse le temps de se refaire. C’est déjà généreux: dans la vraie vie, les travailleurs licenciés n’ont droit qu’au chômage. (…) Ces allocations constituent une incitation au départ, à la trahison de l’électeur confiant, au gaspillage en élections partielles répétitives. Bien des députés prétendent que cela compense le fait qu’ils sont mal payés. Philippe Couillard défend cet argument, et se base sur un rapport pour proposer d’abolir les primes à condition de les amalgamer dans le salaire du député, qui passerait de 90 000 $ à 136 000 $.

La hausse inclurait aussi l’étrange allo­cation de dépense non imposable que touchent tous les élus (y compris municipaux) sans avoir à fournir la moindre pièce justificative.

(…) De meilleurs salaires retiendraient les députés blasés et amélioreraient la qualité des recrues, prétend-on.

Pas sûr: au fédéral ils sont (trop?) bien payés et ça ne donne pas une collection de génies créatifs!