Octobre 1991

Deux cols bleus sont accusés d’avoir mis le feu à un enclos à rebuts et à un incinérateur municipal du Jardin botanique. Selon les archives de La Presse, de nombreux méfaits sont recensés durant ce mois: le système électronique de pesée des camions au dépotoir de l’ancienne carrière Miron est saboté; une rétrocaveuse est repêchée dans le fleuve; des portes du pavillon du Québec sont défoncées à coups de hache.

Septembre 1993

Plusieurs dizaines de cols bleus forcent les portes de l’hôtel de ville. Le président du syndicat, Jean Lapierre, sera condamné pour participation à une émeute. En 1999, Jean Lapierre purgera 29 jours de prison pour cette affaire.

Septembre 1994

Des cols bleus épandent des déchets dans les rues de la ville et sur le mont Royal. Vingt-quatre cols bleus, dont le président Jean Lapierre, seront accusés d’outrage au tribunal.

Avril 1996

Six cols bleus sont reconnus coupables d’avoir séquestré un contremaître de la Ville de Montréal qui venait de congédier un des leurs en 1993.

2004

Une quarantaine de cols bleus de l’arrondissement de Ville-Marie font une grève du zèle et travaillent lentement au lendemain d’une averse de pluie verglaçante. Dans les jours qui suivent, une cinquantaine de piétons sont transportés à l’hôpital après avoir glissé sur les trottoirs glacés.

 14 décembre 2015

L’administration Coderre a décidé de répliquer de façon musclée à l’arrêt de travail illégal des cols bleus de mardi en imposant une semaine de suspension sans solde aux travailleurs qui y ont participé. Elle suspend par ailleurs sans solde la présidente Chantal Racette et les autres membres de l’exécutif du syndicat pour une période de deux mois.

Réaction d’Eunuque Ferrandez:

« De réagir aussi fort, ça va juste jeter de l’huile sur le feu », a réagi Luc Ferrandez, chef de l’opposition à Montréal.