Petite histoire des trésors polonais cachés au Québec : l’étrange cavale
Au mois d’août 1939, les menaces d’Hitler contre la Pologne se font de plus en plus virulentes. Les Polonais s’inquiètent d’autant plus que l’Allemagne vient tout juste de signer un pacte de non-agression avec l’URSS de Staline, leur voisin à l’est.
À Cracovie, l’ancienne capitale des rois de Pologne, les responsables du musée au Château royal de Wawel ne prennent pas de chances. Lorsque Hitler a annexé la Tchécoslovaquie au sud du pays, six mois plus tôt, ils ont aussitôt préparé un plan d’évacuation. Leur responsabilité est lourde : le musée le plus respecté et le plus connu des Polonais n’a que vingt ans mais contient le cœur de l’identité polonaise.
Charcutée à trois reprises, la Pologne a disparue de la carte en 1795. Cracovie était autrichienne, Varsovie russe, Gdansk allemande. Le pays est réapparu sur la carte seulement après la Première Guerre mondiale. Depuis, de peine et de misère, le musée du château a rapatrié et rassemblé les trésors les plus précieux des Polonais : des partitions de Chopin, une des premières Bibles de Gutenberg, l’épée Szczerbiec qui couronne depuis des siècles les rois de Pologne, des manuscrits, des tapisseries, des centaines de coupes en or et en argent, des sabres, des armures, etc.
Le plan conçu au printemps 1939 était simple : les trésors seront chargés sur des camions de l’armée et entreposés à Jaroslav, à l’est du pays. Pendant ce temps, grâce aux forces françaises et britanniques qui ont promis leur aide en cas de guerre, le front sera stabilisé et les Allemands repoussés. On rapportera ensuite les trésors au château.
À la fin du printemps, deux conservateurs du musée, Jozef Polkowski et Stanislaw Zaleski avaient sélectionné quelque 300 objets les plus précieux de la collection. Ils deviendront les gardiens du trésor. Un ferblantier avait fabriqué une vingtaine de gros coffres robustes et sept longs tubes de métal devaient protéger les 120 tapisseries flamandes parmi les plus belles du monde. Le tout avait ensuite été placé dans les cryptes du Château.
L’invasion commence le 1er septembre.
Évacuer le trésor
Pendant la journée, le Musée prépare le transport comme prévu. Les Polonais vont retenir les Allemands ou au moins les ralentir pendant que les Français et les Britanniques vont attaquer à l’ouest. Grave erreur. Dès le deuxième jour de la guerre, l’armée polonaise recule partout : les Français et les Britanniques n’ont pas bougé.
Il faut de toute urgence évacuer les trésors : le plan peaufiné depuis des mois ne vaut plus rien. L’armée polonaise, attaquée de tous côté, ne peut pas fournir de camions, la police de Cracovie non plus. L’aviation allemande a déjà détruit les ponts et coupé les voies ferrées. La seule voie possible est d’emprunter la Vistule qui coule à proximité du Château et de remonter le fleuve jusqu’à la Roumanie neutre.
Durant la soirée du 3 septembre, le personnel du Château déniche une barge à charbon mais ne sait pas comment y transporter les trésors. Puis, ils trouvent une charrette mais pas de chevaux. Finalement, ils mettent la main sur un tracteur. Toute la journée du lendemain jusqu’à tard dans la nuit, ils transportent les trésors dans la barge. Le personnel du Château et leurs familles descendent la Vistule pendant la nuit, camouflant la barge pendant le jour pour éviter les tanks allemands qui déferlent le long de la rive. Ils passent sous les ponts en train de brûler, éteignant les morceaux de bois enflammés qui tombent sur la barge.
Le 7 septembre, ils sont à Sandomierz. Dans la ville bombardée, Zaleski essaie de contacter le ministère de la Culture à Varsovie. Les lignes téléphoniques sont coupées. Il envoie un télégramme, aucune réponse. Ils décident de partir immédiatement. Le lendemain, les Allemands arrivent dans la ville.
Traverser les frontières
Les gardiens doivent se rendre à l’évidence : continuer à remonter le fleuve s’avère trop dangereux. Ils chargent les trésors sur des chariots tirés par des chevaux et se dirigent vers Lublin au sud de la Pologne. Ils endurent deux jours d’enfer, les avions allemands passant continuellement au-dessus de leur tête pour franchir les 40 kilomètres jusqu’à Lublin. La ville vient d’être bombardée mais l’armée polonaise peut leur fournir un transport motorisé jusqu’à la frontière roumaine qu’ils franchissent le lendemain.
Le 17 septembre, au soir, ils atteignent la frontière, à Kuty, où un pont sépare la Pologne de la Roumanie. Une figure d’aigle blanc orne le signe des douanes, au milieu du pont. Un des chauffeurs leur annonce « Messieurs, observez bien ce symbole de la Pologne car il est fort probable que peu d’entre nous puisse le voir à nouveau dans sa vie. »
À l’ambassade polonaise de Bucarest, c’est la confusion totale. Il n’y a pas de place ni pour les trésors ni pour eux. Ils apprennent que les Russes ont envahi la Pologne, puis que les Allemands qui occupent Cracovie savent que les trésors sont à Bucarest et font pression sur le roi de Roumanie pour qu’il les saisisse.
L’ambassadeur britannique leur offre un entrepôt où les trésors seront à l’abri pour un temps. Que faire ? Les Polonais se tournent vers le pape. Refus. Les trésors ne contiennent pas d’objets religieux. La Pologne n’existe plus ; Hitler et Staline se sont divisé le pays. Le gouvernement polonais, en exil en France, leur ordonne d’y apporter les trésors.
Les trésors sont transportés en train jusqu’au port de Constanza sur la mer Noire, puis chargés sur un cargo roumain qui apporte du seigle au port de Gêne en Italie alors neutre. Le 8 janvier 1940, les trésors sont à Marseille. De là, ils sont envoyés ensuite à Aubusson. Les gardiens peuvent souffler. Quatre mois plus tard, le 10 mai, Hitler attaque la France. En quelques semaines, l’armée française est anéantie. Les Allemands entrent à Paris le 14 juin.
Les gardiens ont déjà remballé les trésors. Le 15 juin, ils les évacuent au port de Bordeaux. Deux jours plus tard, le 17 juin, ils embarquent sur un paquebot polonais qui met aussitôt le cap sur l’Angleterre. En mer, le navire est attaqué par des avions allemands. Les gardiens, convaincus d’un naufrage imminent, cachent l’épée de couronnement entre deux planches de bois. Si le navire coule, quelqu’un pourra peut-être la récupérer. Fausse alarme. Ils arrivent sans encombre à Londres et entreposent les trésors à l’ambassade de Pologne où le gouvernement en exil s’est réfugié. Les gardiens dorment en paix. Ça ne dure pas longtemps.
Le 22 juin, la France signe un armistice avec Hitler. L’aviation allemande commence à bombarder les bases aériennes anglaises, prélude à une invasion imminente.
Il ne reste qu’un sanctuaire, de l’autre côté de l’Atlantique, le Canada. Le gouvernement polonais en exil approche l’ambassade canadienne. Ottawa accepte de garder les trésors au Canada. Les gardiens apportent les trésors dans un port écossais.
Le 4 juillet, les trésors voguent sur l’Atlantique infestée de sous-marins à bord du Batory qui transporte aussi dans le plus grand secret le trésor de guerre de la Grande-Bretagne : plus de 450 millions de livres britanniques en or et en valeurs. Une dizaine de jours plus tard, le navire accoste à Halifax. La GRC et de la police du rail ont organisé un impressionnant dispositif de sécurité. Les trésors polonais sont chargés sur un train qui arrive deux jours plus tard au Consulat général polonais d’Ottawa.
Staline envahit la Pologne
Il ne peut y rester longtemps. Certains objets comme les tapisseries ou la Bible de Gutenberg, nécessitent un contrôle pointu de la température et de l’humidité. La Galerie nationale serait idéale mais elle n’a pas de place. On suggère aux Polonais de s’adresser à Gustave Lanctôt, directeur des Archives nationales. Il leur offre l’endroit parfait, un édifice spécialement construit pour conserver les artefacts fragiles. Les trésors sont entreposés, sous la supervision des deux gardiens polonais soulagés, dans un édifice au sud d’Ottawa à l’épreuve du feu et avec un bon système de contrôle de la température et de l’humidité.
Les nouvelles de l’Europe sont mauvaises : La Pologne n’existe plus. La Russie a annexé l’Est du pays, le Reich s’est approprié les provinces de l’Ouest. Hitler a aussi créé un Gouvernement général dans la région de Cracovie avec à sa tête Hans Frank chargé d’enfermer les Juifs dans les ghettos et de mettre les Polonais aux travaux forcés. Il demeure au Château de Wawel.
À Londres, le gouvernement polonais en exil collabore avec les Alliés y compris les Russes. Mais en avril 1943, on découvre les fosses communes de Katyn où était entassé des milliers de Polonais, intellectuels et officiers de l’armée, exécutés sous les ordres de Staline en 1940. Cela précipite la rupture des relations diplomatiques entre le gouvernement polonais en exil et Staline.
Lorsque l’Armée rouge s’empare de Lublin, en octobre 1944, Staline crée, avec les Polonais communistes réfugiés à Moscou, un Comité polonais de libération nationale pour administrer la Pologne libérée.
Le trésor au Canada
À Ottawa, les gardiens du trésor s’inquiètent de plus en plus.
Au début 1945, les armées soviétiques s’approchent de Berlin annonçant l’inévitable défaite allemande. En mars 1945, les deux gardiens polonais, apprennent qu’Ottawa reconnaîtra le gouvernement nouvellement imposé par les Soviétiques à Varsovie. À coup sûr, les Soviétiques voudront récupérer les trésors et probablement l’apporter à Moscou.
Deux mois plus tard, à la demande de Waclaw Babinski, représentant à Ottawa du gouvernement polonais en exil, les gardiens du musée sortent discrètement les trésors de l’édifice des Archives et l’entreposent à trois endroits : à la succursale de la Banque de Montréal à Ottawa, au couvent des religieuses cloîtrées du Précieux-Sang à Ottawa – elles demandent un reçu et un mot de passe, « La Sainte Vierge de Czestokova » – et 24 coffres chez les pères rédemptoristes à Sainte-Anne-de- Beaupré, près de Québec.
Le transfert arrive à point. Le 6 juillet 1945, Ottawa reconnaît le nouveau gouvernement communiste de Varsovie. On choisit les membres de la délégation polonaise dirigée par Alfred Fiederkiewicz et au début mai 1946, l’émissaire du nouveau gouvernement polonais communiste, arrive à Ottawa. Le président polonais a insisté sur l’importance de rapatrier les trésors en Pologne.
Peu après, les représentants polonais communistes convoquent Jozef Polkowski et Stanislaw Zaleski, les deux gardiens, au Château Laurier et leur demandent où sont les trésors. Zaleski promet de tout révéler. Polkowski répond qu’il a prêté serment au gouvernement polonais en exil et qu’il ne peut divulguer un secret d’État.
Le lendemain, Zaleski révèle les cachettes du trésor. Deux coffres contenant la Bible de Gutenberg, l’épée du couronnement, des manuscrits et des lettres de Chopin se trouvent à la Banque de Montréal. Huit coffres contenant la majeure partie des objets et des œuvres d’art sont entreposés chez les sœurs d’Ottawa. Le reste à Sainte-Anne-de-Beaupré. Fiederkiewicz le remercie, le nomme assistant à l’attaché culturel et lui promet une pension pour sa retraite.
Le 17 mai, Fiederkiewicz rencontre Norman Robertson, sous-secrétaire d’État aux Affaires extérieures. Celui-ci explique que le Canada n’a jamais pris la responsabilité de la collection. L’attaché culturel et Zaleski se mettent à leur recherche.
Ils se présentent d’abord chez la supérieure des religieuses d’Ottawa. Celle-ci reconnaît Zaleski et le mot de passe mais elle leur répond que deux Polonais bien élevés qui connaissaient eux aussi le mot de passe ont repris les trésors. Lorsque les représentants communistes arrivent chez les Rédemptoristes, on leur confirme que les coffres ont été retirés par des individus dont on refuse de dire le nom. La légation s’adresse au cardinal Villeneuve. Il n’est au courant de rien.
Peu après la rencontre avec le représentant de Varsovie, Polkowski et le représentant du gouvernement polonais en exil, Waclaw Babinski, ont utilisé le mot de passe convenu (« La Sainte Vierge de Czestokova ») pour retirer les huit coffres du couvent des religieuses du Précieux-Sang à Ottawa. Puis, ils ont récupéré les coffres conservés à Sainte-Anne-de-Beaupré. Le tout a été transporté en camion dans les voûtes du monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec.
L’attaché culturel et Zaleski essaient alors de retirer les coffres de la Banque. Impossible. Deux personnes ont signé le dépôt : ces deux mêmes personnes doivent signer le retrait.
Chez les religieuses
En décembre 1947, le gouvernement demande à la GRC de retracer les trésors et de les surveiller en attendant les négociations entre Ottawa et la Pologne. La GRC apprend rapidement que les trésors sont cachés au monastère des religieuses de l’Hôtel-Dieu. En janvier 1948, deux agents se présentent aux portes du monastère. La Supérieure, Mère Saint-Henri, accepte volontiers de leur montrer les trésors.
Elle reçoit ensuite une lettre menaçante de la délégation polonaise exigeant le retour des coffres. La religieuse communique aussitôt avec Waclaw Babinski qui avait organisé le dépôt des coffres. Celui-ci lui affirme que lui seul a le droit de retirer les coffres et lui interdit de les remettre à la délégation. Ne voulant pas se retrouver au milieu d’une querelle juridique, la religieuse écrit au Premier ministre du Québec, Maurice Duplessis.
« C’est certainement la première fois depuis la fondation de notre institution [en 1637] que nous avons affaire à des agents et que nous nous sommes trouvées dans une situation où nous avons dû à regret nous soumettre à leur entrée dans le cloître et accepter qu’ils examinent les colis en dépôts. »
Le 25 février, Duplessis, furieux que des officiers fédéraux aient violé le cloître, ordonne à son garde du corps, Walter Duchesnay, de sortir les trésors du monastère et de les cacher au Musée provincial. Duchesnay, accompagné de huit colosses de la Police provinciale habillés en civils, charge en catimini les lourdes caisses pesant chacune entre 115 et 135 kilos dans des camions banalisés appartenant au ministère des Travaux publics. Tout ça alors que la GRC surveille l’Hôtel-Dieu.
Duplessis conserve le trésor
Au Musée provincial, la cargaison est mise en sécurité dans une chambre forte désaffectée à l’étage des Archives. Désormais, il y aura une surveillance constante. On installera par la suite une nouvelle serrure dont seul Duchesnay connaît la combinaison.
Rapidement, les représentants polonais communistes s’adressent à Duplessis et exigent les trésors. Duplessis refuse catégoriquement. Il déclare : « Staline et ses complices, dont le gouvernement usurpateur de Pologne, veulent établir en Europe et à travers le monde un régime athée, un gouvernement de sans-Dieu qui répugne profondément à la province de Québec ».
En 1949 le gouvernement polonais soulève la question aux Nations Unies. Le Canada réitère sa position : les objets ont été retirés de la Ferme en 1945 avant que le nouveau gouvernement polonais ne soit reconnu par le Canada. En conséquence, Ottawa décline toute responsabilité. Seuls les deux gardiens, représentant le gouvernement polonais « avant l’invasion d’Hitler », sont responsables des trésors.
Le sujet revient régulièrement dans l’actualité. Pas moins de sept pages dans le Maclean’s le 15 juillet 1953. Le New York Times fait le point sur le dossier le 14 novembre 1954. Les choses changent à partir de 1956. Lester B. Pearson, secrétaire d’État des Affaires extérieures, évoque, dans un memo secret daté du 1er août 1956 que le gouvernement canadien doit accommoder le gouvernement communiste polonais. Autrement, le conflit diplomatique pourrait se retrouver dans les Nations Unies ou même devant la Cour internationale de Justice.
Les polonais récupèrent le trésor
L’arrivée de Wladyslaw Gomulka à la tête de la Pologne rassure le gouvernement en exil. C’est un héros pour les Polonais. Emprisonné sous Staline, il a ensuite tenu tête aux menaces de Kroutchev, à Moscou, d’envahir la Pologne en 1956 et il s’est réconcilié avec l’Église de Pologne. L’unanimité est en train de se faire parmi les Polonais : les trésors seront en sécurité en Pologne. Même Polkowski est ébranlé, surtout que les collections commencent à se détériorer.
Lors d’une tournée de concerts au Canada, le célèbre pianiste Witold Malcuznvski finit par convaincre Polkowski et Babinski, le représentant du gouvernement en exil, de laisser partir les coffres à temps pour la célébration du 150ième anniversaire de la naissance de Chopin et du millénaire de la Pologne. Polkowski signe le 9 janvier 1959 le formulaire de la Banque de Montréal. Le 18 janvier, les coffres sont transportés à New York puis embarqués sur un navire suédois vers la Pologne où ils arrivent le 3 février 1959. Il reste les coffres entreposés au Musée de Québec que Duplessis refuse de redonner à la Pologne communiste.
Duplessis meurt le 7 septembre. À sa mort, les libéraux sont soulagés mais surtout, les responsables du musée de Cracovie. Son successeur, Paul Sauvé, se montre beaucoup plus coopératif. Les discussions commencent avec les Polonais pour rapatrier les trésors. Le gouvernement en exil approuve mais Sauvé meurt trois mois plus tard.
Antonio Barrette lui succède. Les discussions repartent puis Barrette meurt. C’est seulement le 31 décembre 1960, sous le gouvernement libéral de Jean Lesage, que Walter Duchesnay ouvre la porte de la voûte des Archives. Parmi les dignitaires présents, Josef Polkowski, qui a consacré 21 ans de sa vie à protéger les trésors pouvait dire “mission accomplie”.
Le 21 janvier 1961, escortés par la Police provinciale et la GRC, deux camionnettes de sécurité traversent la frontière à Stanstead, en Estrie. Des State Troopers les escortent jusqu’au port de Boston. La collection représente une valeur tellement considérable que 28 compagnies d’assurances, américaines, japonaises, françaises, etc., se divisent les risques de la traversée de l’Atlantique. La Pologne récupère les trésors en janvier.
« Le Canada a conservé leurs splendides trésors, qui leur ont été rendus en parfait état : pas une tache de rouille, pas un faux pli. Les couleurs des tentures sont toujours aussi fraîches et les aciers des armes brillent d’un vif éclat. »
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