Myriam, jeune femme américaine, retourne en Arabie Saoudite pour y rejoindre son mari, Eric, avec un visa en règle, mais sans permis de travail à titre individuel. Surprise, son mari n’est pas là. Elle ne peut rentrer dans le pays si son mari ne vient pas la « récupérer ». Le douanier conduit Myriam dans une salle d’attente. Elle lit la pancarte: « Femmes non réclamées ».

Et des exemples du style, les romans de Zoe Ferraris en sont truffés.

Photo: Zoé Ferraris

Pour se faire une bonne idée de l’Arabie saoudite, on peut lire des dizaines de livres et d’articles.

Mais on peut aussi lire (en français) les deux romans policiers de Zoé Ferraris qui y a passé plusieurs années. Les intrigues sont envoûtantes mais surtout l’auteure nous prend par la main pour nous conduire à travers les tabous, les règles, de ce pays aussi riche qu’ultraconservateur. Dépaysement garanti.

La Disparue du désert

La suite: Les Mystères de Djeddah

Sur l’auteure:  Envisioning herself as a Saudi man (Los Angeles Time)

Entrevue: A conversation with Zoe Ferraris