Je souffre de migraines depuis que je suis toute petite. Il s’agit d’un voyage physiologique avec des hauts et des bas précipités. Il ne s’agit pas seulement de la douleur, qui est considérable, et de ses conséquences, mais aussi des émotions qui l’accompagnent. Il y a l’appréhension à laquelle on s’attend quand on sait que ça va arriver, puis le fait que la sérotonine, le neurotransmetteur des migraineux qui fait le bonheur et combat la douleur, est absorbée trop rapidement et s’épuise.

The Millions.