Lu dans le journal en ligne L’Intelligence conséquente :

“Que ces intellectuels aient accepté de signer un manifeste pour communiquer leur « pensée » est déjà un signe de faillite intellectuelle. On ne signe pas un manifeste pour exprimer une pensée, laquelle est toujours de nature individuelle, mais pour manifester une appartenance à un pouvoir de groupe. C’est ce qu’ont fait les quelque 500 signataires de ce Manifeste pour un Québec pluraliste, parmi lesquels on retrouve surtout des universitaires, ou d’ex-universitaires vouant une fidélité de principe à leurs anciens mentors. Un rapide coup d’oeil suffit pour repérer des auxiliaires de recherche en attente d’un renouvellement de contrat, des doctorants dans une position précaire, des disciples inaccomplis, des « citoyens concernés », des « activistes », et même une « citoyenne du monde et immigrante permanente » : toute la piétaille universitaire et la sous-piétaille militante y défile, sous le drapeau involontairement comique du “pluralisme”.”