Georges Leroux vient d’écrire dans Le Devoir une critique intitulée « Tariq Ramadan : entre théologie et fanatisme ». En fait, avec ses contorsions qui forceraient l’admiration du Cirque du Soleil, l’article devrait s’intituler : « Ni oui ni non, bien au contraire »… Passons.

On peut y lire :

« Au Québec, où il est régulièrement accueilli par l’organisme Présence musulmane, un groupe qu’il a contribué à mettre sur pied internationalement, il (Tariq) s’adresse à un vaste public. »

Comme l’écrivait le Kiosque, Présence musulmane ne compte qu’une trentaine de membres au Québec. Pour la partie internationale, ajoutons que Présence musulmane a des bureaux en France ; on est loin d’Oxfam.

Georges Leroux est le père, le parrain, l’accoucheur et le responsable des soins néonataux pour le nouveau cours Éthique et culture religieuse (ECR) que le Ministère, un pro du maquillage, n’osait appeler « cours sur le multiculturalisme, le vivre-ensemble et ses bénéfiques effets ».  Selon Leroux, les Québécois n’étant pas assez accommodants, il fallait imposer cette idéologie à la prochaine génération. Le cours était la « seule thérapie possible face aux dérives observées lors de la crise des accommodements raisonnables. Ce cours devait également permettre, selon lui, de faire en sorte que les enfants soient en accord avec la décision de la Cour suprême sur le kirpan, pourtant massivement rejetée au Québec ».

Dans ce cours, il ne s’agit pas d’étudier l’histoire des religions, les doctrines ou les textes sacrés (connaissances trop encyclopédiques!), mais bien de tolérer tout ce qui bouge avec trois options : on se plie en deux, on se fend en quatre, ou on s’écrase en déclarant : qu’est-ce qu’on est compréhensif!

Voir aussi: «Québec : Georges Leroux sur Gregory Bum, Caroline Fourest et Tariq Ramadan».