1310895907464_ORIGINALReportage de JE

(Remarquons que notre Bibliothèque nationale a 66 livres sur les Coachs de vie. Le Kiosque recommande au personnel des acquisitions d’écouter le reportage)

L’article du Journal de Montréal :

Qui sont-ils et respectent-ils la loi 21 qui encadre un traitement psychologique et qui leur interdit de traiter des troubles mentaux comme l’anxiété et la dépression?

Nos collègues de l’émission J.E. ont choisi au hasard, par le biais d’internet, cinq coachs de vie.

Une collaboratrice leur a présenté le même profil: une femme qui souffre d’anxiété et qui présente des symptômes évidents d’une dépression.

Les résultats sont préoccupants : quatre des cinq coachs de vie présentent de sérieux éléments préoccupants pour que l’Ordre des psychologues du Québec déclenche une enquête. Québec a mandaté l’Ordre des psychologues du Québec de régir la Loi 21.

Un des coachs que la collaboratrice a rencontré lui a garanti de régler son problème d’anxiété en l’espace de trois mois. Un autre soutient qu’elle ne présente pas de «condition médicale», une autre lui dit de ne pas prendre des antidépresseurs et lui déconseille d’aller voir un psychologue.

Quatre coachs de vie sur cinq lui offrent un traitement sans détenir de permis.

Selon la présidente de l ‘Ordre des psychologues, Rose-Marie Charest, ces résultats démontrent que les coachs «croient vraiment que par une croyance, ils peuvent tout faire. C’est grave parce qu’il n’y a personne de tout puissant», affirme-t-elle.

Madame Charest estime que l’Ordre des psychologues du Québec « a fait la bonne chose de vouloir encadrer la psychothérapie. Il y a des tentatives de contourner la loi, soutient-elle, en ajoutant que le coaching peut être bénéfique pour ceux qui veulent se réaliser.

L’Ordre des psychologues du Québec a reçu depuis l’adoption de la loi 21, en juin 2012, plus de cinq cents signalements et s’apprête à déposer des accusations dans les prochaines semaines.